16 juil. 2013

Une place à prendre... au top 10 des livres les plus chiants



Bon voilà, je ne fais pas souvent d'article sur les livres ou films que je n'ai pas aimé, mais franchement, pardonnez ma vulgarité, j'en chie tellement avec celui-là que je ne pouvais pas ne pas en parler.




Soyons clair, nous parlons ici de Une place à prendre de JK Rowling. LE roman le plus attendu de 2012 avec 50 nuances de gris.

Allez, je vous copie-colle le résumé de wikipedia tellement je n'ai pas envie de perdre mon temps à en faire un moi-même: "Barry Fairbrother est un homme particulièrement réputé dans la petite bourgade de Pagford, au sud de l'Angleterre. Mais il meurt brusquement, victime d'une hémorragie cérébrale au moment d’arriver sur le parking du restaurant où il s'apprêtait à fêter son anniversaire de mariage avec sa femme Mary. C’est un couple présent sur place, Miles et Samantha Mollison, qui accompagne l’ambulance et répand dès le lendemain matin la nouvelle de la mort du conseiller paroissial Fairbrother. Avec cette disparition, son poste devient donc vacant, à un moment où des décisions cruciales doivent être prises.
Fairbrother militait en effet pour le maintien d’un quartier défavorisé, les Champs ("The Fields"), dans la paroisse de Pagford tandis que le président du conseil régissant celle-ci, Howard Mollison, un commerçant, souhaitait son rattachement à la toute proche ville de Yarvil. Par la même occasion, Howard Mollison entend bien faire voter le non-renouvellement du bail d’un centre de désintoxication dont les locaux appartiennent au conseil paroissial, et qui accueille principalement les habitants des Champs, ce qui permettrait à Yarvil d'en fermer définitivement les portes.
Le roman relate les évènements qui se déroulent entre la mort de Barry Fairbrother et la troisième semaine suivant les élections organisées afin de désigner son successeur au sein du Conseil paroissial. Le point de vue narratif, quant à lui, change très fréquemment."

Alors voilà, déjà j'étais en colère quand ce roman est sorti, tout le tapage qu'il y a eu autour, surtout il fallait cacher le manuscrit, pas de fuites oulala, comme s'il s'agissait du Saint-Graal, de la fine fleur de la littérature mondiale. Il y a tellement de romans qui méritent une place comme celle-là, mais parce que c'est JK Rowling, la Mère d'Harry Potter, alors bien sûr, on déroule le tapis rouge. 
Je vais être honnête avec vous, je n'ai jamais lu Harry Potter. Pas parce que je n'en ai pas envie, mais par manque de temps, cependant je les ai tous chez moi et il me tarde le jour où je vais enfin pouvoir m'y consacrer (ce qui ne saurait tarder). Quoi qu'il en soit, j'ai adoré les films et je ne doute pas que les romans sont encore meilleurs et j'adore ce que Rowling a fait avec son imagination, rien que l'univers, rien que tout ça, j'admire. Sans doute aurait-elle dû rester dans la jeunesse, dans le fantastique, parce qu'à mon sens Une place à prendre est un essai de roman d'adulte, et c'est un essai raté qu'elle aurait du garder au fond d'un tiroir pour le lire à des gens souffrant d'insomnie.

Passons à l'essentiel, mais qu'est-ce que je peux bien reprocher à ce roman? Et bien j'en suis à la page 222 pour être exacte, il m'en reste donc en gros 400 et ooooh non non non je ne suis pas assez maso pour continuer à m'infliger telle souffrance. Certes ce roman est bien écrit, oui bien sûr, le vocabulaire est soigné etc etc. MAIS, les personnages sont stéréotypés au possible, les riches ont des colliers de perle et des secrets de famille bien moches à cacher, les cas sociaux portent des grosses créoles aux oreilles et des queues de cheval bien tirées en arrière, vivant dans la crasse gnagnagna... Ces personnages sont tellement déjà vus et revus qu'on sait déjà comment ils vont réagir et ce qu'ils vont dire. Et l'action... aaaaah l'action, et bien, comment dire, IL N'Y EN A PAS. On s'ennuie, c'est leeeennnnnt, on se croirait devant les Feux de l'amour mais en pire. C'est simple, ce livre c'est un mauvais Pancol voilà. Moi Pancol j'ai lu toute la trilogie des crocodiles, tortues et autres écureuils et j'avais bien aimé, même si c'est pas révolutionnaire, ça m'avait émue, ça m'avait touchée, ça m'avait fait rire, mais ce livre là, c'est une parodie, une MAUVAISE parodie.

Rassurez-vous, je n'ai pas pris la peine de l'acheter parce 24€ pour me faire chier, faut pas déconner non plus, non je l'avais emprunté à la bibliothèque. Et bien si vous voulez le lire absolument faites donc ça, mais n'allez pas dépenser votre argent pour ça, achetez-vous un Lola Lafon ou un Timothée de Fombelle.


Voilà, il fallait que j'exprime ce qui bouillait à l'intérieur de moi depuis que j'ai commencé ce livre. Je n'aime pas ne pas finir ce que j'ai commencé mais celui-là je ne peux pas, j'en souffre trop, c'est trop pénible donc j'arrête. STOP. C'est déjà trop.


Et toi, y a des livres que t'as vraiment pas aimé et dont tu aimerais déverser la haine ici?


20 oct. 2012

Waterloo Necropolis





Il y a un moment que je n'avais rien présenté ici, mais aujourd'hui, ne me demandez pas pourquoi, il le fallait.

Il y a un petit moment que j'ai lu ce roman, Waterloo Necropolis de Mary Hooper édité aux Grandes Personnes. Je l'ai lu car je fais partie de la commission Sorcières qui récompense des livres jeunesse chaque année, et il faisait partie de la sélection choisie par les libraires et les bibliothécaires. Sur le coup, l'époque victorienne, c'était pas franchement mon truc, autant le dire. Mais ça se passe à Londres alors forcément, ça lui faisait un petit plus pour me séduire. Alors j'ai plongé dans cette histoire...

Elle commence comme ça: Grace, 16 ans, est dans un train et promène avec elle une petite boîte. Dans cette boîte s'y trouve son bébé, mort né. Ce bébé est arrivé des suites d'un viol. Grace part à destination d'un joli cimetière de bourgeois, en banlieue, pour qu'il ne soit pas enterré dans une vulgaire fosse commune. Parce qu'elle n'a pas d'argent et de toute façon, à l'époque, les "filles-mères" n'ont droit à rien. Alors, lorsqu'elle en a l'occasion, elle le glisse dans le cercueil d'une femme fortunée pour qu'il ne soit pas seul. Dans ce cimetière, elle fait la connaissance d'un jeune homme très sympathique, James Solent, et d'une directrice des pompes funèbres les plus cotées de  Londres, Mrs Unwin, qui lui propose de travailler pour elle en tant que pleureuse d'enterrement. Mais Grace refuse.

Alors oui, ce n'est pas drôle, c'est même plutôt sinistre et pourtant, avec l'écriture fine de Mary Hooper, tout ce texte n'a rien de plombant, c'est comme le témoignage d'une vérité sur l'époque qu'on aurait voulu oublier.

Grace a une sœur simplette, Lily, toutes deux sont orphelines. Pour survivre, elles tentent de vendre du cresson. Mais arrive un jour où ce n'est plus la saison, où elles sont plus pauvres que jamais et où elles doivent quitter leur logement car il va être détruit. Alors Grace accepte la proposition de Mrs Unwin, qui lui garantit un travail, le gîte et le couvert et offre même un emploi à Lily. Mais les Unwin ont une arrière-pensée, ils convoitent un héritage destiné à Lily, dont les sœurs n'ont pas connaissance, et veulent lui faire signer des documents pour qu'il leur revienne à eux...

Avec tout ça, je ne suis pas certaine de vous donner envie, vous allez me dire que c'est triste comme la pluie et que par les temps qui courent, on a surtout envie de se marrer. Ce que je peux vous dire, c'est qu'une fois plongé dans ce roman, je n'ai pas pu en sortir. J'avais toujours envie de connaître la suite, savoir ce qu'il allait advenir de ces deux sœurs. Et surtout, l'auteur a vraiment bien contextualisé son roman, on s'y croirait, on la voit l'Angleterre victorienne, on connaît tous les usages de l'époque! Ce roman nous fait voyager, pas dans l'espace, mais dans le temps. Et c'est remarquablement bien écrit!

J'ajoute également que les éditions Les Grandes Personnes ont toujours dans leur catalogue de véritables bijoux de littérature, originaux, surprenants et captivants! N'hésitez pas à aller jeter un oeil sur leur site!

Voilà, à bientôt tous ;)

6 juil. 2012

Yarkonisée


Et oui me revoilà après moins de 6 mois d'absence, je mérite donc, un tonnerre d'applaudissements!

*CLAP CLAP CLAP CLAP CLAP!!! (tonnerre d'applaudissements)*

Hum hum! 
*Raclement de gorge et chausson de lunettes* 
Aujourd'hui, ladies and gentleman à l'âme d'enfant, voici LE livre, LE coup de cœur que j'ai eu pour au moins les cinq années à venir, le livre à mettre entre toutes les mains, à lire et relire, à aimer, à choyer, à chouchouyarkouter, bref, il s'agit de ce Saint-Graal livre: 
 

Imaginer cette image dans un tourbillon d'étoiles




Ce livre jeunesse raconte l'histoire du Yark, un monstre terrifiant, gourmand, cruel qui adore manger les enfants. Seulement voilà, si le Yark était comme tous les monstres:

1/ Il n'aurait pas autant de sympathie de ma part
2/ Il pourrait dévorer les enfants jusqu'à ce que mort s'en suive en les grignotant les uns après les autres, sans autre forme de procès, et on n'aurait pas à faire un bouquin pour raconter le gavage industriel d'un monstre, car, on s'en foutrait pas mal, avouons-le!

Le Yark est un monstre à l'estomac fragile. Certains enfants lui donnent la nausée, le clouent sur les toilettes, le font se tordre de douleur, bref, ces symptômes ne sont pas sans nous rappeler, l'irremplaçable intoxication alimentaire. 

N'est-il pas trop mignon ce Yark en souffrance sur ses petits toilettes?

Mais quelle est cette espèce d'enfant immangeable? 
Et bien ce sont ceux qui mettent de la glu sur les chaises des profs, ceux qui volent les barbapapas des plus faibles, ceux qui curent leur nez et posent leurs trouvailles dans la capuche de leur petite soeur, ce sont: LES CANCRES. 

Une solution s'impose alors au Yark, ne manger que des enfants sages. Seulement dans le monde d'aujourd'hui, figurez-vous que les enfants sages ne courent pas les rues!! Le Yark va alors partir à la recherche de la précieuse liste d'enfants sages du Père Noël et va s'en suivre moultes aventures.

Il est possible que mon topo enflammé ne vous ait pas convaincu. Mais voilà, ce petit roman illustré a de quoi vous surprendre, il est drôle, une écriture simple mais redoutablement précise, tellement bien vu, bien senti! Ce Yark, malgré ses grosses pattes velues et griffues, n'a rien de pataud, ni de mou, il est pourtant délicat et amusant! C'est original, truculent et jubilatoire! Et les illustrations, ooooh les illustrations, enfin jugez par vous-même, c'est si beau!! Et cette injuste cruauté envers les enfants est tellement inattendue dans un livre jeunesse! Pour une fois!

Bref les enfants, soyez terribles si vous ne voulez pas vous faire dévorer, par le Yark, par la vie, sautons sur les lits et renversons les mémés dans les orties! 

Voilà enfin le roman jeunesse qu'on attendait, merci Bertrand Santini!!!


«Parmi tous les types de Monstres qui grouillent sur la terre, l’homme est l’espèce la plus répandue.
Il en est une autre, cependant, plus rare et moins connue.
C’est le Yark.
(...)
Le Yark aime les enfants.
Il adore sentir leurs petits os craquer sous sa dent, et sucer leurs yeux moelleux comme des bonbons fondants.
Il raffole de leurs petits doigts, de leurs petits pieds, de leurs petites langues qu’il mâchouille avec un brin de menthe comme une friandise sucrée et merveilleusement gluante.
»

24 avr. 2012

À l'intérieur d'un trop grand vide qui cogne très fort...

Ceci est une BD à lire absolument (au cas où mon article ne serait pas assez clair)

Je sais je sais... j'avais un peu tout abandonné par ici, ce n'est pas faute pour autant d'avoir de quoi partager, mais on se refait pas, je pensais à autre chose... Bref, vous voyez le topo quoi.

Enfin bon, j'arrête de m'auto-flageller  pour vous parler de choses bien plus intéressantes!!
Alors voilà, je travaille dans une bibliothèque et dans cette bibliothèque se trouve une section jeunesse, et dans cette section jeunesse se trouve... moi. Je suis tout en bas de la chaîne en poupées russes alimentaire de la fonction publique. Et je vois passer des choses intéressantes quand on me demande de trouver un auteur sympa à inviter pour satisfaire nos petits monstres. 

Et là... PAF! Jérôme d'Aviau (déjà, ce prénom était prometteur) arrive dans ta vie, via cette BD, Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret.

Et ben t'as beau être en plein dans les présidentielles, être déçue par les résultats, penser beaucoup trop à des problèmes d'adultes, à un tel point que ça te fait chier, que tu te dis que tu pourras jamais plus retrouver ton âme d'enfant, et bien finalement, le destin d'Alphonse Tabouret te touche, là, au creux, au plus profond.

Les dessins sont simples et délicats, un petit garçon avec des bras immenses, qui découvre la vie et les autres, comme un enfant ouvre les yeux sur le monde. Il y découvre l'amitié, la solitude, l'amour et toutes ces petites choses qui font la vie.

En fait, ce livre, il te fait redescendre un peu. Il te fait redécouvrir ce que tu croyais avoir perdu. L'Innocence.

Tu te rends compte que toi aussi, tu as à l'intérieur, un trop grand vide qui ne demande qu'à être rempli, par des babioles, par des mots, par des larmes qui débordent, par des endives et des amoureux enracinés... (pour comprendre cette accumulation ==> lire le bouquin!)

Enfin voilà, on a envie après ça, de sauter à pieds joints dans ce qu'il nous reste de notre candeur, de se regarder dans une glace en pensant avoir trouvé une amie et d'avoir des supers longs bras, comme Alphonse, pour attraper tout ce qui passe à côté de nous, tout saisir à bras le corps, sans se poser de question.

Allez, deux petits extraits pour vous donner envie:

"Alphonse - Je…tu…nous…euh.
Lilili - Je sais, je trouve aussi.
Alphonse - Tu me fais penser à une endive.
Lilili - Oooooh, c’est mon animal préféré."

... 

"Alphonse ne savait plus vraiment rien du tout.
Il avait de l’amour en aller-retour, et pourtant… Il aurait voulu qu’on lui explique pourquoi s’aimer ne suffit pas à être heureux content.

Peut-être que l’amour, c’est trop compliqué, que ça serait plus fastoche d’apprendre à tricoter."


À dans 6 mois bientôt!

18 oct. 2011

Musica-Litté d'un week-end...



Je pourrais vous dire que je suis tombée dans ce Festival quand j'étais petite. Mais ce serait faux. Je pense cependant avoir toujours attendu un évènement pareil...

L'an passé, mon ami Tyler ("Poète Rock. Slammeur. Décadent. Fou. Nonchalant. Rebelle." pour ne pas le citer) était de passage à Bordeaux, ou plus précisément Romagne pour donner voix à ses textes lors d'un Salon du Livre appelé Musica-litté. Ayant besoin d'une guide/chauffeur/hébergeuse/accompagnatrice pour cela, il a fait appel à moi. C'est ainsi qu'un soir, nous arrivons à Romagne pour rencontrer tous les participants. La soirée fut épique, pleine de découvertes, de joie, de convivialité, etc. 

Mais le charme du Salon a opéré réellement sur moi, le lendemain.

Habituée des grands salons du livre avec tout ce qu'ils comportent (foule, chaleur oppressante, auteurs à succès qui disent plus ou moins bonjour, livres commerciaux...), tout ça transformant finalement une belle initiative en un désenchantement sans pareil; à Romagne j'entrais dans toute autre chose... 

Une convivialité tout d'abord mise à l'honneur. Mais surtout, SURTOUT, lorsqu'on déambulait dans ce Salon, découvrant les auteurs choisis pour être présents, assistant aux conférences, concerts et lectures... ce qui en dégageait c'était la SINCÉRITÉ. Je pense que ce mot représente tout ce qu'est ce Salon (devenu en grandissant Festival), c'est ce qui m'a frappé et que j'ai aimé instantanément. On trouve là-bas des petits bijoux de culture sans prétention, du rock, des notes, de la poésie et le tout est si bien mélangé qu'on s'y sent comme chez soi. 

Bref, vous l'aurez compris, j'ai eu un véritable coup de coeur pour ce Festival, mais aussi pour la personne qui est à la base de l'idée (réunir Musique et Littérature dans un seul et même week-end), Salomé. Bien sûr, il y a bien d'autres personnes qui sont derrière tout ça et qui ont donné de leur personne et de leur temps pour que ce projet se concrétise, mais le pilier à mes yeux, c'est elle, sachez-le. (oui, lecteur je te parle d'une personne que tu ne connais pas mais c'est moi qui décide, na!)

Et je vécus heureuse et eu beaucoup d'enfants... 

Depuis je suis bénévole sur le Festival Musica-Litté et même si je viens de faire la pub la plus longue du monde dans cet article, je vous invite à venir savourer mon coup de coeur les
12 et 13 novembre à Romagne!


Allez, ciao, on se voit là-bas!

8 sept. 2011

Présumée non coupable d'avoir vu ce film


Un film de Vincent Garenq, avec Philippe Torreton dans le rôle principal.

Si vous voulez vous prendre une grosse claque dans la gueule, c'est ce film qu'il faut aller voir en ce moment. 
Adapté de la biographie d'Alain Marécaux sur l'erreur judiciaire dont il a été victime, ce film vous prend au trip, minute après minute, vous souffrez avec cet homme. Incarcéré pour des viols sur mineurs qu'il n'a pas commis, Alain Marécaux perd tout petit à petit, sa dignitié, sa santé, sa famille... 
Philippe Torreton incarne cet homme avec justesse, pour ne pas dire justice, et nous montre le calvaire qu'a fait endurer le système judiciaire à un homme, sur les simples allégations changeantes d'un garçon, sans preuves et avec des déclarations honteuses. 

Je cite le juge chargé de l'affaire "un témoin dit vous avoir entendu dire à un enfant alors que vous étiez dans sa chambre "as-tu bien mis ton pyjama?" qu'avez-vous à répondre à ça?".

13 personnes auraient dû être innocentées lors du procès où la mère du garçon a avoué qu'elle avait menti et son fils aussi, mais ont tout d'abord écopées de peines d'emprisonnement allant de 18 mois de sursis à 6 mois de prison ferme. 
Pourquoi? Parce qu'innocenter treize personnes, aurait été admettre par la justice elle-même qu'elle s'était trompée.

Bref ce film ne nous montre pas le meilleur profil de la justice française c'est certain, il est remarquablement bien joué et ne peut pas nous laisser indifférents...

A voir absolument!